A new year has come

Une année vient de s’écouler. C’est le temps des bilans, des regrets, des «et si j’avais sû», «si j’avais pû», «j’aurais dû».

 

Toutes ces questions surgissent en nous et nous laissent à nos regrets, remords, questionnements sans que nous ne puissions jamais revenir en arrière pour changer quoi que ce soit.

Plus jeune, je me suis souvent posée ces questions, ou plutôt je me suis souvent surprise à imaginer ce qu’aurait été ma vie si je n’avais pas fait telle rencontre, si je n’avais pas posé tel acte ou si je n’avais pas commis telle erreur. La culpabilité m’envahissait alors et laissait place à une grande frustration. Frustration qui elle même cédait la place à la déception voire l’amertume. Je restais alors prostrée dans mon passé pendant que jours après jours ma vie continuait son cours.

Je me demande aujourd’hui, sur une espérance de vie d’environ 82 ans pour une femme vivant en occident, combien d’années aurais-je passée à ressasser les erreurs de toutes mes années vécues les unes après les autres ? J’ai peur que ce calcul ne me mène à me rendre compte que plus de 2/3 de ma vie aura été passé à me regretter des actes sur lesquelles je ne pourrai jamais revenir.

J’ai donc pris la décision de voir le verre à moitié plein et de fixer mon regard sur le temps qu’il me reste à vivre. Sur cette denrée inexploitée à ce jour, vierge de toutes erreurs, de tous regrets et de tous remords. Cet avenir qu’il m’est offert à partir de ce 1er janvier 2012, et que moi seul peut écrire. Au lieu de pleurer sur mon passé et regretter des actes indéfectibles, j’ai choisi de prophétiser sur ces 365 349 jours à venir en déclarant ce dont j’aurai de quoi être fière, en proclamant la victoire sur les situations que je conquerrai.

Bien sûr cela ne m’empêchera pas cette année encore après toutes mes belles résolutions de réaliser encore et toujours des erreurs, mais je prends le parti de ne plus en  être une esclave.

Le Seigneur nous montre au lever de chaque jour sa bonté infinie en nous invitant à tout recommencer «once again». En me levant le matin, j’ai toujours considéré que s’offrait à moi une nouvelle chance d’essayer encore là où hier j’ai échoué, de perfectionner aujourd’hui ce que hier j’avais à peine réussit et de donner du sens maintenant à ce souffle de vie qui m’est accordé encore une fois.

C’est pourquoi en 2012, je dis non à l’apitoiement, non aux regrets, non aux remords, non aux soucis qui n’allongeront certainement pas ma vie d’une coudée et non aux souvenirs de mes échecs de 2011 qui seront vaincus cette année.

Et vous ?

Bonne année !

 

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