WE DREAM BIG (BUT DON’T WANT TO START SMALL)

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On nous apprend à rêver en grand, à repousser les limites que notre environnement nous a fixé. On nous apprend à croire en nous, à investir en notre capital humain et intellectuel, à ne jamais, JA-MAIS douter. A ne jamais nous sous-estimer sans pour autant nous apprendre à ne pas nous surestimer. Les Big-Mac et la télé-réalité nous y ont aidé. On nous parle de «stars» qui semble-t-il ont réussit. Et on finit par croire que c’est possible pour nous aussi, que si pour eux cela a marché, pour quoi par nous ? Après tout qu’ont-ils de plus ? Qu’avons-nous de moins ? Nous voulons tout et l’on nous doit tout. Ceci n’est pas un post plein d’amertume à propos de ceux qui réussissent et ceux qui rêvent de réussir. Mais plus tôt un constat, une alerte sur ce que l’on peut considérer être le succès et sur les marches qui y mènent.

Car oui il y a un chemin à parcourir avant d’arriver au «sommet» quelque soit ce que l’on met derrière ce mot. Plus qu’un chemin, c’est un cheminement, beaucoup plus long qu’une simple marche ou deux vers le podium de la gloire. Un cheminement. Fait de détours, de premiers essais peu concluants, d’appels sans rappels, d’envie de tout arrêter, d’envie de tout plaquer, de sursauts d’espoir puis de nouveaux essais …

Faute d’entraînement, la désillusion des faux départs a vite laissé place à l’amertume. Nous étions plein d’enthousiasme mais dépourvus de réalisme. Emplis de courage mais dépourvus d’endurance. C’est la vie qui nous l’a apprit. On ne nous avait pas dit que tout ne se passerai pas comme prévu. On ne nous avait pas prévenu que cela serait aussi dur… et long.
Pierre Corneille écrivait dans le Cid : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire » mais aujourd’hui on ne triomphe plus de que quoi ce soit car il n’y a plus de péril, en tout cas on les évite. Cette belle génération qui n’a jamais souffert et qu’on ne peux plus souffrir, a posé ses règles : #FastSuccess #NoPain.

Mais n’est-ce pas tous ces couacs imprévus le chemin ? Qu’en pensez-vous ? Les modèles de réussite ont-ils changé ? Qu’est ce qui est le plus important ? Le voyage ou la destination ? J’ai tendance à penser que c’est le voyage. Et vous ?

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