Let’s Talk … Lessons learned #1

Let's Talk About

J’aime apprendre. Qu’il s’agisse de manière académique ou plus libre, j’aime à penser que j’apprends de tout. Du parcours d’untel, de l’épreuve que je traverse, du dernier film que j’ai regardé ou d’une discussion entre amies sur le sens des choses. Ces 28 années de vie m’auront donné ma dose d’apprentissage dans tout pleins de domaines. J’ai la sensation de m’être personnellement, émotionnellement, intellectuellement étirée au delà des barrières construites par mon environnement initial. C’est challengeant, bouleversant parfois mais tellement utile.

Avec ce que j’ai appris, j’ai développé davantage de recul quant aux circonstances, aux choses que je considérais indispensables à mon bonheur, aux autres … Alors juste histoire de bien les garder en tête, voici une petite liste de ces « leçons apprises » sur le chemin. Au passage s’il y a des leçons que vous avez apprises et qui ont marqués votre développement sentez-vous libre de les partager avec moi en commentaires. C’est l’essence même de ce blog !

# Développement personnel / Estime de soi

– J’ai appris qu’aimer les autres comme soi même ne signifie rien si l’on ne s’aime pas soi-même : l’amour de soi est le point de départ de la conscience de soi, de la vie et a fortiori de la possibilité d’interactions avec les autres. J’ai été souvent coincé dans des schémas de relations où l’autre primait sur moi. Je me suis rendue compte que m’aimer m’a permis de témoigner de ma propre existance et qu’exister me donne des droits également envers moi. Cela a automatiquement contribué au rééquilibrage des « forces » dans les relations (ce qui ne veut pas dire que les relations soient réduites à un rapport de forces).

Connais-toi toi même : après le fait de prendre le temps de s’aimer, le fait d’apprendre à me connaître et à me respecter pour ce que je suis est ma plus grande leçon actuellement. J’apprend chaque jour à repousser la tentation de redéfinir les contours de ma personnalité au regard de celle des autres. J’apprend à célébrer mon unicité et ma différence telle une richesse.

# Carrière

tout ne viendra pas toujours tout de suite, tout ne sera pas clair dès le départ mais la vision et le rêve restent les moteurs essentiels face à n’importe quelle route brumeuse. Pour ceux qui suivent mon blog, vous savez que mon cheminement professionnel n’à pas toujours été aisé mais à force que le temps passe les choses se précisent et me donnent la conviction de tenir le bon bout !

saisir les opportunités (attention, les vraies !) même quand elles n’en ont pas l’air (exemple : un job dans une autre branche que celle à laquelle on se destine). Je suis une fervente believer du fait que rien, absolument R I E N n’arrive par hasard. Le job d’aujourd’hui soit il en CDD ou CDI pour une pizzeria ou pour un bureau de presse peut-être le point de départ au lancement d’une expérience professionnelle plus grande ou d’une connexion avec une personne clé dans votre cheminement professionnel. Who knows ? Mais ce que la vie m’a appris est d’être « opportuniste ». Quand une bonne occasion d’apprendre se présente, et bien sûr s’il ne s’agit pas de piquer une idée ou la place d’autrui ou de tout autre chose douteuse, I go for it !

travailler dur, dur et encore dur cela paye toujours ! Pas forcément comme on s’y attendait mais cela paye. C’est une loi immuable.

# Relations 

être prêt à renoncer à des relations toxiques: je pourrai littéralement écrire un livre à propos de ce que j’ai appris des relations familiales et amicales cette année. Certaines leçons ont été très dures à assimiler mais j’en ressors fortifiée comprenant qu’aucune relation ne vaut le coup de se laisser aliéner pour la conserver.

accepter les relations que nous avons pour ce qu’elles sont, non pour ce qu’on souhaiterait qu’elles soient. Je crois à la foi qui déplace les montagnes et au fait que toute personne fermement décidée à changer le peux. Mais j’ai également appris qu’espérer le changement de qui que ce soit est une course vaine. Renoncer à un idéal et voir les choses telles qu’elles sont m’a permis de relativiser mes attentes ainsi que mon investissement et d’avoir un positionnement plus sain et équilibré.

les relations avec autrui ne se forcent pas : parfois nous voulons tellement faire vivre nos relations, les entretenir, les guérir sans nous rendre compte que c’est une équation qui se construit avec au minimum 2 parties et que nous ne pouvons influencer la volonté de l’autre quelque soit la pureté de nos motivations ou la sincérité de notre démarche. Cela doit se faire d’un commun accord.

ne plus craindre d’être incomprise : j’ai souvent ressentis l’incompréhension de mon entourage à mon égard ou de mes opinions comme un rejet de ma personne. Aujourd’hui je pense que nous n’avons pas tous la capacité, y compris moi, de nous mettre à la place d’autrui pour comprendre leurs revendications, peines ou joies. C’est normal. Nous ne saisiront peut-être jamais le grand mystère ou le point derrière chaque personnalité qui nous entoure, c’est un fait, mais cela n’empêche pas l’amour ainsi que la relation de se poursuivre. J’ai appris à composer avec la solitude que cela implique parfois.

# Finances

donner : j’ai observé une chose intéressante et un peu déconcertante faut l’avouer (attention, gros aveux) il m’était plus facile de donner quand j’avais peu que quand j’en avais plus. C’est bizarre par ce que la logique voudrait que l’on soit plus libéral en temps d’opulence (bon, tout est relatif !) qu’en temps de vache maigre.  Ce comportement m’a interpellé. Je pense vraiment que l’on reçoit davantage quand l’on donne que quand l’on reçoit effectivement. De toute évidence je le savais mais cette réalité n’avait pas été testée dans ma vie dans une configuration différente. Je mets un point d’honneur à partager mes ressources et donner avec le même empressement que quand je possédais moins. C’est une manière pour moi de m’en détacher et de ne plus les considérer telles les « sources » ultimes de ma vie. C’est également une manière de comprendre que la bénédiction financière n’a pas de sens si elle ne profite pas à ceux qui en ont besoin et qui nous entourent et qu’en partageant un peu on peut être le miracle de quelqu’un ou le don qui manquait pour une action plus grande. Et pourquoi pas également, une manière de purger et faire de la place pour plus encore ?! … de quoi méditer …

économiser, économiser, économiser ! j’en ai fait une règle. A chaque entrée une partie de mes revenus est automatiquement épargnée, je n’attends même pas d’évaluer ce que je pourrais en faire, ou la fin du mois, non, c’est tout de suite. Cette discipline m’a permis d’économiser et de me projeter dans l’avenir.

investir : dans du matériel nécessaire au développement de votre business, dans une affaire, en bourse (pourquoi pas), mais investir. Mon premier gros achat pour le blog a été mon appareil photo et je ne le regrette pas. Cela fait plusieurs années qu’il m’accompagne et me permet d’accomplir ce que je fais, je l’espère correctement.

planifier : les dépenses mensuelles et ou annuelles et se donner des objectifs, est ce sur quoi je travaille actuellement. Economiser sans vision peut-être démotivant et dépenser sans savoir exactement dans quoi il est judicieux ou pas de le faire est un autre problème. Voilà pourquoi je planifie et organise mes dépenses. Je prévois l’imprévu, pense aux anniversaires, au budget shopping … de manière à ne pas être tentée de dépenser sans considération.

# Parentalité

– On aimerait en tant que parent donner le meilleur de soi, un soi dépouillé de toute erreurs et de tous noeuds héréditaires potentiellement nuisible au développement libre et sans entrave de nos enfants mais il a fallu que je me rende à l’idée que toute la pression du monde ne fera de moi une mère parfaite. Je serai une mère humaine, transmettant en plus d’un patrimoine génétique, quelque stigma de mon histoire. C’est dur de se le dire, on aimerai que tout soit parfait et quand j’entrevois quelques un de mes défauts en elles j’ai parfois l’impression de leur avoir fait un cadeau empoisonné. But that’s life. Nous avons tous un passé avec lequel nous négocions, composons et avançons. Je prends conscience de l’intérêt de travailler sur moi afin de leur donner le meilleur de moi. Elles me rendent meilleur et je veux leur donner le meilleur.

– La maternité pourrait se résumer en cette phrase juste lu sur web : Long days, short years, traduisible en de longues journées pour de très courtes années. Etre une femme de ce siècle impose que l’on travaille, que l’on prouve chaque jour sa valeur et le fait que non, nous ne sommes pas une imposture, nous ne volons la place de personne sur cette terre. Toutes ces courses peuvent nous faire oublier que le meilleur se joue là, sous nos yeux. Auprès de ces bouilles d’amour.

My miseducation …

Qu’est-ce que les années vous ont appris ? Sentez-vous libre, échangeons !

6 Small Talks sur Let’s Talk … Lessons learned #1

  1. Tuyikuze Dorcas
    27 novembre 2015 at 17 h 37 min (8 années ago)

    Les années m’ont appris certaines des leçons que tu as cité (permets moi de te tutoyer if you don’t mind) et bien d’autres mais je vais revenir sur les tiennes… Ces derniers temps j’ai appris cest à saisir les opportunités mais j’ai encore un problème c’est que j’en saisis beaucoup trop, des fois sans l’accord de Dieu et je me retrouve à diriger ma vie par moi même. J’ai du mal parce que j’ai l’impression que l’opportunité ne reviendra probablement jamais. C’est assez dur de discerner parmi les bonnes opportunités, celles qui sont optimales… Mais bon. encore un couac.. Avec le fait de forcer les relations. Tu pense que dans une relation qui s’est refroidie, essayer de « réchauffer » la relation par des moyens téléphonés (du genre ca se voit que cest recherché et non pas naturel), tu penses que c’est forcer ? Un peu dans le style « fake it till you make it » ? Voilà quelques réflexions que on article m’a fait avoir. :)

    Répondre
    • Sarah
      28 novembre 2015 at 22 h 57 min (8 années ago)

      Bonjour Dorcas. Merci pour ton temps et ton retour ! Je te rejoins concernant les opportunités ! A une période (non révolue malheureusement) je souhaitais tellement être connectée au plan de Dieu pour ma vie, ceci combiné au fait de ne pas manquer une occasion d’y entrer que toute opportunité, toute parole m’étaient selon moi, destinées. Quelles erreurs j’ai commise ! Comme tu le précises c’est bien souvent la peur et le manque de foi qui est à la base de ce comportement réflexe. J’essaie de travailler à cela en me remettant complètement à Son plan. Concernant les relations, je pense qu’essayer de réchauffer une relation par un coup de fil (même si c’est recherché) est une bonne chose, surtout si l’on tient à la relation. Je pense qu’on pourrait considérer que c’est « forcer la relation » si après cette tentative de ta part, la personne en face fait preuve d’une distance persistante et évidente (pas de rappels, volonté de ne pas poursuivre la relation…). A mon humble avis. Merci pour ton passage n’hésite pas à revenir! J’adore discuter ! 😉

      Répondre
  2. Gina
    27 novembre 2015 at 16 h 35 min (8 années ago)

    Wow! Super article empli de sagesse, Sarah! Une sagesse que seul le Seigneur peut donner. Comme toi, j’ai appris beaucoup cette année sur la nécessité de s’aimer soi-même, mais surtout de se laisser aimer par Dieu. C’est un point fondamental qui ouvre les portes à tout le reste. Si on ne s’aime pas, on ne peut pas donner d’amour et on obstrue le canal que nous sommes censées être afin que Dieu communique son amour aux autres à travers nous. Souvent, on croit que s’aimer est une forme d’orgueil, mais ce n’est pas le cas (bien-sûr lorsque c’est fait avec sagesse et mesure). C’est le point de départ de tout ce qu’on peut être et faire pour la réalisation de notre destinée.
    J’aime beaucoup ton article qui me pousse à faire également le bilan de cette année. Comme toi, pour moi tout est occasion d’apprendre. Comme je te l’ai déjà dit, nous avons la même philosophie de vie et c’en est même troublant ☺! Merci pour cet édifiant partage et que le Seigneur continue sa belle oeuvre en toi.
    Bénédictions!

    Répondre
    • Sarah
      28 novembre 2015 at 23 h 05 min (8 années ago)

      Ah Gina ! Je sens que je vais adorer tes passages ici ! Je me reconnais bcp au sein de tes écrits et partage également ta philosophie de vie ! Une belle rencontre!!! (1 vol pour le Canada please ! :)) Merci pour ton retour. Tu l’as tellement bien dit : on ne donne que ce que l’on a et l’amour de soi ne peut être manifesté que si l’on a appris à se savoir aimé du Père. Manquant de confiance en moi cela souvent été difficile d’y croire mais je sais que c’est le cas. Merci encore. On se suit !!! Bénédictions !

      Répondre
  3. Milvia
    27 novembre 2015 at 15 h 15 min (8 années ago)

    Et bien … c’est une année de grande lessive pour toi!!!
    Pour ma part, j’ai le double d’années d’expérience que toi et … je continue à apprendre et à être façonnée. Des fois je me demande ce qu’il y a encore à faire… mais il y a tant!
    Année de remise en question pour moi aussi. Les enfants ont grandi et il choisissent leur vie … qui n’est pas toujours ce que je m’imaginais pour eux. J’ai, je l’espère, une fois inébranlable… la leur est instable, variable ou inexistante?!? … dur, dur parfois!
    J’ai toujours mes parents et là aussi, il a fallu faire les « à fonds ». Apprendre à les honorer malgré les blessures et ne pas les laisser partir sans leur avoir donné une chance de connaître Le sauveur.
    Et puis, un mari qui prend tout doucement sa retraite, c’est à dire qu’il est un peu trop souvent à la maison à mon goût… alors, réapprendre à ajuster nos temps libres. Accepter que je ne reçoive plus mes amies aussi souvent qu’avant… m’adapter à lui, lui laisser une place. Mais contre toute attente, ça va de ce côté là!!! Ca doit être le fruit de beaucoup de prières!
    Et puis, il y a le corps qui prend de l’âge et je dois modifier mes habitudes. Je guéris de l’hyperactivité et remercie Dieu chaque jour parce que je découvre plein de nouvelles choses que je n’aurai jamais testé avant!
    Ce qu’il y d’étonnant, c’est que mon âme ne vieillit pas! je me sens toujours comme une jeune fille!!!
    Une amie me disait que si on voulait une vie pleine de rebondissement, il suffisait de suivre Jésus! Et bien oui, je confirme!!!

    Répondre
    • Sarah
      28 novembre 2015 at 23 h 35 min (8 années ago)

      [col3_1]Amen à ta dernière phrase : la vie en Christ est pour ceux qui s’accrochent ! 😉 un beau cheminement de ton côté également. L’âme qui ne vieillit pas, c’est beau. Bon courage pour ces nouveaux commencements et ces nouvelles étapes qui te font face. Merci pour ton passage et ton partage d’espoir et de foi. À très vite !

      Répondre

Répondre à Annuler la réponse

Votre adresse mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont marqués d'un *






Commenter *